Histoire et Patrimoine de Lomme

Bonsoir à toutes et à tous,
Grande nouvelle.
Maintenant, c'est officiel, je peux vous l'annoncer.
Ce soir avait lieu une réunion au pôle associatif Michelet entre le service Vie associative et les associations pour préparer la prochaine fête du Marais et de Mont-à-Camp, la célèbre et estivale Fête des Fleurs.
Alors toutes et tous à vos agendas. Faites bien attention parce que la date et le lieu changent !
Cette année, elle aura lieu le samedi 20 août. Je répète, le samedi 20 août. Et elle se tiendra au parc du Rossignol !!!
Et la grande nouvelle, c'est que le petit train de l'histoire sera de retour. Alpha-Lomme, l'association lommoise de Patrimoine, d'Histoire et d'Archéologie vous a concocté un beau petit parcours dans les rues de Mont-à-Camp et du Marais, dont vous pourrez découvrir l'histoire grâce à nos commentaires.
Premier départ prévu vers 14 h 30 sur le parking à côté du Parc rue Victor Hugo.
Bon été et à bientôt
Frédéric Faucon
Président d'Alpha-Lomme
 

Le carnaval de Lomme, c'est LE week-end d'Anne Delavaux, où toute la communauté lommoise est rassemblée autour d'elle pour faire la fête.
On sait tous que lassée des méfaits que la guerre infligeait aux populations rurales, elle décida de prendre l'habit d'homme et de se faire soldat. Peut-être le hasard des choses aurait-il pu faire en sorte qu'Antoine Dathis, sous le nom duquel elle vivait, pût faire en sorte de préserver son intégrité physique, mais la destinée en décida autrement.
Capturé après la btaille de la porte Saint-Anoine à Paris en 1652, libéré par un échange de prisonniers, Antoine Dathis fut de nouveau prit dans une embuscade, scène de guerre illustrée par le graveur lorrain Jacques Callot dans ses 'Misères de la Guerre" et fut reconnu pour ce qu'il était vraiement, au témoignage des mémorialistes du temps :
« Et alors comme elle reprenait le chemin de sa patrie avec son colonel et trente soldats, elle fut rencontrée auprès du Pont-à-Mousson [entre Nancy et Metz] par un parti d'ennemis en plus grand nombre et mieux armé, qui l'ayant arrêtée et voulu dépouiller [déshabiller], reconnurent ce qu'elle avait celé jusque-là avec tant de soin et de bonheur », à savoir qu'elle était une femme. 
Il ne lui resta plus qu'à assumer sa condition féminine jusqu'à la fin de ses jours en 1671. Mais, paradoxalement, c'est ce qui devait finir par faire sa renommée.